L’endométriose

L’endométriose touche 1 femme sur 10 en âge de procréer dans le monde et 800 000 femmes en Belgique.

C’est une maladie complexe dont on distingue trois formes, souvent associées entre elles : l’endométriose superficielle (péritonéale), l’endométriome ovarien et l’endométriose pelvienne profonde (sous-péritonéale).

Le tissu endométrial va migrer à l’extérieur de l’utérus et coloniser d’autres organes comme la vessie, les intestins, les ovaires, le diaphragme…

Son origine est encore incertaine à ce jour même si nous savons que des facteurs hormonaux, neurologiques et immunologiques sont impliqués dans les mécanismes contribuant au développement des symptômes. (Philippa T K Saunders & Co, 2021).

Son diagnostic est complexe et il est posé souvent plusieurs années après le début des symptômes. La recherche de marqueurs génétiques semble une voie prometteuse pour un diagnostic plus précoce. Les études sont toujours en cours.

L’endométriose peut donner différents symptômes comme de la dysménorrhée (douleurs pendant les règles), de la dyspareunie (douleurs pendant les rapports amoureux), des troubles urinaires et digestifs, de l’infertilité et des douleurs chroniques pelviennes, abdominales ou lombaires, accentuées lors des règles.

Les lésions d’endométriose peuvent aussi être trouvées chez les femmes asymptomatiques et sont détectées chez jusqu’à 50% des femmes cherchant un traitement pour l’infertilité (Meuleman et al., 2009).

Les traitements actuels proposent surtout de l’hormonothérapie ce qui peut amener des effets secondaires parfois mal supportés par la patiente ou non compatibles avec un projet de grossesse. 

Dans certains cas, la chirurgie sera proposée aux patientes. Elle se fait la plupart du temps par laparoscopie. Parmi les femmes subissant une intervention chirurgicale, plus de la moitié auront une nouvelle intervention dans les 5 ans (Saraswat et al., 2018) et des douleurs d’adhérences suite à la cicatrisation peuvent apparaitre également.

La prise en charge de ces symptômes est multidisciplinaire : gynécologue, psychologue, sexologue et kiné ou ostéopathe spécialisé en rééducation périnéale.

L’ostéopathie, grâce à des mobilisations douces sur différents systèmes, peut vous apporter un traitement antalgique et vous aider à soulager vos différents symptômes.

Elle a aussi toute sa place dans une prise en charge directement après une intervention chirurgicale pour limiter les impacts des adhérences cicatricielles.

Notre Ostéopathe

Aurélie BARNAVOL

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